Bien-aimés de Dieu, plantons déjà le décor. Vous voyez ce que nous voulons ce soir ? Nous voulons véritablement chanter un cantique nouveau avec la Vierge Marie. Le Seigneur dit : « Il renvoie les riches les mains vides et comble de biens les affamés. » (Luc 1:53). À la fin de ce temps béni, que toi et moi, nous soyons du côté de ceux qui présentent leur soif au Seigneur.
Que ceux qui se retirent de ce moment de grâce soient rassasiés, tandis que les riches s’en iront les mains vides. Bien-aimés de Dieu, parlons de ce thème qui nous invite à repartir vers le verset 10, où nous voyons le prophète dire : « Ah ! Seigneur, mon Père, Tu l’as chanté : « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. » »Toi et moi, nous savons que nous manquons souvent du nécessaire, de l’élémentaire, du basique. Cela nous contrarie, nous décourage. Pourtant, on dit : « Le Seigneur est mon berger, rien ne me manque. » (Psaume 23:1). Mais nous manquons de tant de choses…La vie humaine est déjà difficile, et la vie chrétienne l’est encore plus. Dès qu’on est chrétien, si on ne souffre pas, c’est qu’on ne suit pas vraiment le Christ. Car il y a la condition humaine, difficile, et la condition chrétienne, qui exige de porter sa croix. Un jour, j’étais plongé dans une souffrance atroce, incapable même de marcher. Je me suis rendu à l’église Saint-Camille, je me suis assis, j’ai étalé mes mains sur le banc et j’ai simplement regardé Jésus en croix. Je ne pouvais pas prier, mais ma souffrance communiait avec la Sienne. Après des heures de silence, je suis sorti soulagé, libéré. Jésus avait pris ma souffrance. Ce soir, si tu es dans la peine, sache que le Seigneur est là. Parfois, on se demande : « Où es Tu, Seigneur ? Pourquoi tant d’épreuves ? Pourquoi tant de sacrifices sans réponse ? »Dans Malachie 3:13-18, le Seigneur dit : « Vous avez prononcé contre Moi des paroles dures. Vous dites : « Servir Dieu est inutile. Nous avons observé Ses commandements, nous avons jeûné, et pourtant nous ne voyons aucun profit. Les arrogants prospèrent, les méchants s’enrichissent. » Mais le Seigneur répond : « Le jour où J’interviendrai, vous verrez la différence entre le juste et le méchant. Ceux qui Me craignent seront Mon trésor. Je serai pour eux comme un père pour son fils.
Les arrogants seront consumés comme la paille, mais pour vous, Ma lumière se lèvera avec la guérison dans ses rayons. »Bien-aimé, si tu te dis : « J’ai servi le Seigneur, mais je n’ai rien reçu », ne baisse pas les bras. Le Psaume 34:20 dit : « Malheur sur malheur frappe le juste, mais le Seigneur le délivre toujours. »Tu n’es pas seul dans ta souffrance. Le Seigneur n’est pas sourd à tes prières. Rappelle-toi des disciples d’Emmaüs : découragés, ils quittaient Jérusalem, mais Jésus est venu les rejoindre. Le secret de la vie chrétienne, c’est de demeurer près de Dieu, qu’il pleuve ou qu’il vente. Comme David le disait : « Une seule chose je demande : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. » (Psaume 27:4).Sainte Thérèse passait des heures en adoration, puis agissait avec puissance. Le ciel est notre vraie patrie. Un jour, nous serons rassasiés de la gloire de Dieu, sans pleurs, sans souffrance. Ce soir, activons nos promesses prophétiques. Agissons avec audace. Si nous avions vraiment la foi, nous serions dans l’action, pas seulement dans la prière passive. Un musulman m’a dit un jour : « Vous, les chrétiens, vous priez, mais vous n’agissez pas. »Levons-nous ! Proclamons la victoire. Le Seigneur est notre force. Alléluia !