Ce mercredi, le Stade Municipal de Ouagadougou a vibré au rythme de la foi et de la ferveur chrétienne à l’occasion du trentenaire du Buisson Ardent. Cette étape marquante a été célébrée à travers une campagne nationale d’évangélisation, véritable rendez-vous spirituel pour des centaines de fidèles venus de tout le Burkina Faso.
Les activités ont débuté à 17h avec la prière du chapelet, conduite par le groupe de la Compassion, plongeant l’assemblée dans un climat de recueillement et de préparation spirituelle. Ensuite, le MILADO (Ministère de Louange et d’Adoration) a introduit le peuple dans une louange prophétique vibrante, ouvrant les cieux et disposant les cœurs à recevoir la Parole.
Le temps fort de la soirée a été la prédication, proclamée par Évariste Kaboré, autour d’un message profond et actuel : « La puissance de la croix : espérance pour le Burkina Faso ». S’appuyant sur le cri du centurion au pied de la croix – « Certainement, cet homme était le Fils de Dieu » – le prédicateur a rappelé que si un païen, témoin de la mort du Christ, a pu confesser sa divinité, combien plus nous, croyants, devons témoigner de sa résurrection avec audace.
« Jésus est vivant ! » a-t-il proclamé avec force, rappelant que la croix est la preuve ultime de l’amour de Dieu, qui descend vers l’homme malgré son péché. Dans une exhortation vibrante, il a lancé :
« Burkina Faso, regarde à la croix ! Dieu t’a tant aimé qu’il a donné son Fils pour toi. Le châtiment qui te donne la paix est tombé sur lui, et par ses meurtrissures, tu es guéri. La croix est la source de ton espérance, la racine de ta paix et le signe que tu n’es pas seul dans la souffrance. »
Il a conclu par un appel prophétique à la conversion :
« Si mon peuple s’humilie, prie, cherche ma face… je guérirai son pays. »
Ce moment fort fut suivi du ministère d’intercession, conduit par le frère David, dans une atmosphère de supplication pour la guérison du pays et la restauration des cœurs.
La soirée s’est poursuivie avec la célébration eucharistique, présidée par l’abbé Blaise Bicaba, unissant le peuple de Dieu autour de l’autel dans une communion profonde. Enfin, l’adoration eucharistique a marqué la clôture de cette grande évangélisation, dans un silence sacré, habité par la présence réelle du Christ.
Le trentenaire du Buisson Ardent n’a pas seulement été une célébration : c’était une rencontre avec le Dieu vivant, une invitation solennelle pour le Burkina Faso à revenir à la source : la croix, puissance de salut pour la nation.
Rédigé par Maxime SAWADOGO, pour l’équipe site du Buisson ardent